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Dimanche 09 Juillet, les coureurs cyclistes ont parcouru près de 97 km lors du 1er Tronçon Marin/Fort-de-France où les fidèles supporters de cette discipline très suivie à la Martinique et les Elus de la Ville, Elvire HANNIBAL-CYRILLE et Jean-Philippe BALTAZ tous deux membres de la Commission des Sports leur ont assuré le meilleur accueil.

Et c’est le coureur suisse Raphaël Clemencio LEMENCIO, (KNIPPCYCLING – SCHÄR GÄRTEN), déjà vainqueur de la première étape qui a remporté la course « Contre-la-montre individuel » de la seconde étape du Tour de Martinique, dans notre Ville à Fort-de-France.

Les Elus ont tous deux procédé à la remise des récompenses sous le porche du Centre administratif devant un public conquis.
Le 1er Adjoint Yvon PACQUIT représentant du Maire a donné le départ ce lundi 10 Juillet sur le Boulevard du Général De Gaulle devant le centre Administratif pour la troisième étape pour rejoindre Trinité avec 128,6 kilomètres au programme.

Le sport est un vecteur de cohésion sociale et de valeurs auxquelles le Maire est particulièrement attaché et par cette discipline qu’est le cyclisme, les exemples de ténacité, d’endurance, de force mentale et de discipline que vivent les coureurs cyclistes martiniquais et étrangers sont à suivre par tout un chacun et notamment les jeunes générations.

Que vive le Tour cycliste de Martinique !!

La conférence des « Rendez-vous du Jeudi » qui avait pour thème « Les Monuments aux Morts, des éléments de notre Patrimoine» animée par Sabine ANDRIVON-MILTON et Micheline GODIER, Docteures en Histoire a fait salle comble le jeudi 29 juin dernier.

La quête d’identité, celle des questionnements de toute sorte que traverse la Martinique depuis ces dernières années, la destruction des Monuments aux Morts à Fort-de-France et dans différentes communes ont nourri le débat après la présentation des exposés.
De nombreuses questions quant à l’enseignement de l’histoire dans l’Education Nationale dès le plus jeune âge, à celle de la représentation inexistante des antillais dans les statues sur les places publiques ou encore l’interprétation mal comprise de l’inscription « Mort pour la France » ont fait l’objet de discussions nourries dans le plus grand respect.

Pour les conférencières, les martiniquais ne peuvent nier l’existence de leurs compatriotes qui ont péri à la guerre car ils croyaient en la patrie. Il s’agit de familles martiniquaises ! « Nous devons sensibiliser les jeunes à notre propre histoire car l’ignorance mène à la peur et la peur mène à la haine ».
« Commémorer nos morts permet de nous ancrer dans notre histoire, notre identité également car la mémoire est un objet de l’histoire » est essentiel pour notre construction ont-elles toutes deux défendu.

Cette conférence organisée par la « Mission Mémoire et Patrimoine » a permis d’apporter quelques éclairages sur l’histoire de la Martinique durant les différentes périodes de guerre auxquelles ont participé des martiniquais.