Une plantothèque-école inaugurée à Tivoli

L’association Ypiranga a inauguré le mercredi 30 octobre une plantothèque médicinale de proximité.
Située à Tivoli, sur un terrain d’une superficie de 6000 m2, mis à disposition par la Ville de Fort-de-France, la plantothèque-école rassemble de nombreuses plantes médicinales répertoriées en fonction des différentes affections qu’elles soignent.

Des panneaux de vulgarisation scientifique, avec la description de chacune des plantes et leurs différentes utilités permettent de faciliter l’acquisition de connaissances par les visiteurs.

Pour le Maire, Didier LAGUERRE, il est important que toutes et tous puissent se réapproprier ce patrimoine végétal : « Il faut transmettre aux nouvelles générations les savoir-faire, les traditions liées aux plantes médicinales ». Didier LAGUERRE a salué le travail réalisé par l’Association Ypiranga mais aussi les efforts de l’Association « Carrefour de Tivoli » qui assure la gestion de l’ensemble du site.

Le Maire a souligné l’importance de poursuivre l’accompagnement d’Ypiranga et la nécessité de travailler en synergie avec l’ensemble des acteurs !
Mme Pauline DONDON, Conseillère municipale a aussi pris part à cette inauguration.

Un pôle d’hébergement et de logement pour femmes en détresse à Dillon

La première pierre du pôle d’hébergement et de logement pour femmes en détresse a été posée le mardi 22 octobre, à Dillon. Cette opération menée conjointement par la SIMAR et l’ALEFPA permettra l’accueil, la protection, la réinsertion des femmes en grande difficulté. Ce complexe immobilier proposera 71 places d’accueil et d’hébergement pour femmes et enfants, victimes de violences conjugales et intra familiales, mais aussi une maison relais pour la réinsertion des femmes isolées.

Après la présentation du projet et de ses objectifs par Alain MOUNOUCHY, Directeur Général de la SIMAR et Michel CARON, Président de l’ALEFPA, Yvon PACQUIT, représentant pour l’occasion le Maire de Fort-de-France s’est dit très heureux de participer à ce moment symbolique et d’accueillir sur le territoire de la Ville ce lieu d’accueil pour les femmes.

Au nom de Didier LAGUERRE, il a adressé de vifs encouragements à toutes et tous pour le travail accompli. Pour M. PACQUIT, «Poser cette première pierre, c’est venir au secours des familles touchées par des situations difficiles. Il est important que nos actions convergent vers la lutte contre ces formes de violence et l’accompagnement des femmes ».

Arlette SUZANNE , Adjointe au Maire, Déléguée à l’égalité Homme/Femme et à la lutte contre les discriminations ainsi que Pauline DONDON, Conseillère municipale Déléguée à la Famille ont également pris part à cette pose de première pierre.

Pose de la 1ère pierre

Prévenir ensemble les comportements à risque des jeunes, liés aux substances psychoactives

Le Jeudi 24 Octobre, l’Adjoint au Maire Délégué à la Sécurité Steeve MOREAU a présidé l’installation du COPIL lié au projet national “Prévenir ensemble à l’échelle d’un territoire les comportements à risque des jeunes liés aux substances psychoactives” de la MILDECA* pour lequel la Ville de Fort-de-France a été retenue.

Dans la poursuite des travaux et actions menés dans le cadre CLSPD*, la Ville de Fort-de-France, figurant au nombre des 14 lauréats, a présenté un programme d’actions, d’information et d’accompagnement social.

Ce comité de pilotage regroupe la MILDECA, l’ARS, le Rectorat, la PJJ, la Mission Locale, le Parquet, le SPIP, la DDSP (Direction Départementale de Sécurité Publique), des associations et des acteurs engagés sur le plan social.

Pour Steeve MOREAU, «c’est à travers ces différents dispositifs que nous pourrons capter ces jeunes âgés de 15 à 18 ans et leur transmettre ainsi les messages de prévention adaptés».
Neuf forums se sont déjà tenus sur le terrain, permettant de tisser des liens avec les jeunes, souvent en décrochage scolaire.

*Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues Et les Conduites Addictives
*Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance

Installation du COPIL

Une rencontre entre des Collégiens et le Maire de Fort-de-France

couvCassien

Le mercredi 25 Septembre, le Maire a répondu à l’invitation de l’équipe pédagogique du Collège Cassien Sainte-Claire placée sous l’autorité du Principal M. Marc ERTUS, afin d’échanger sur le rôle et la fonction qui lui incombent avec plus d’une centaine d’élèves de 3ème.

L’objectif pédagogique des enseignants était de sensibiliser au mieux les collégiens sur l’engagement du citoyen dans la cité et donc de l’implication qu’ils doivent déjà mettre en œuvre au sein de leur propre collège.

Lors de cette rencontre qui s’est tenue en présence notamment de l’Adjoint au Maire Claude JOSEPH, les questions des collégiens furent nombreuses et pertinentes.

 

L’histoire du collège Cassien Sainte-Claire

Né à Saint-Pierre en 1801, Monsieur Cassien Sainte-Claire est fils d’une famille d’ouvrier pauvre.

Il fut d’abord apprenti ébéniste puis se tourna vers l’enseignement.

Scolarisé à Saint Pierre, il obtiendra son Brevet Elémentaire, puis son Brevet supérieur  et finalement son Certificat d’Aptitude Pédagogique.

27 avril 1848, décret d’abolition de l’esclavage prescrivant entre autre le droit à l’instruction pour les nouveaux citoyens libres. Cela impliquait la création d’écoles.

Mais à l’époque, les écoles en Martinique étaient tenues par les religieux et réservées à une partie de la population:

  • les frères Ploërnel pour les garçons
  •  les sœurs de Saint-Joseph de Cluny pour les filles.

19 novembre 1878, Les Républicains majoritaires au Conseil Général de la colonie votèrent pour que des écoles laïques soient ouvertes dans la plupart des communes de l’île et ce avant l’application de la Loi Jules Ferry en 1882. Ainsi le 21 juillet 1881, le Lycée de Saint Pierre (qui deviendra le Lycée Victor Schœlcher) fut inauguré et trois ans plus tard, un pensionnat colonial de jeunes filles (actuellement Lycée de Bellevue) ouvrit ses portes à Saint Pierre…

L’installation de cette école publique, laïque, école de la République ne se fera pas sans mécontentement. On garde dans notre patrimoine culturel une chanson populaire de l’époque dont voici quelques paroles :

« Hurard¹ mété lékol lyik pou montwé ti nég palé fwansé… »

Faute d’enseignants en nombre suffisant et sans solutions venant de la Métropole, le Conseil Général vote une motion décidant de recruter, former et salarier les nouveaux maîtres d’école dans la colonie. Pour ce faire, un concours est organisé par le Conseil Général  pour recruter ces nouveaux enseignants. Le major de promotion (le 1er à réussir) n’est autre que Monsieur Cassien Sainte-Claire qui va militer pour l’école publique laïque  et qui va terminer sa carrière à la tête de l’instruction publique en Martinique.

¹ – Monsieur Marius HURARD était avocat, président du Conseil Général (1880-1883) mais aussi maire de Saint Pierre et député. Il mourut le 8 mai 1902 lors de l’éruption de la Montagne Pelée.

 

Sources : https://clg-cassiensainteclaire.ac-martinique.fr/wordpress/lhistoire-du-college-cassien-sainte-claire/

Travailler ensemble pour prévenir le suicide

couv prévention suicide

A l’occasion de la Journée mondiale de prévention du Suicide le 20 septembre dernier, la Ville de Fort-de-France a accueilli une manifestation organisée par le réseau SOS KRIZ et ses partenaires.

Dans l’enceinte du théâtre municipal, près de 200 personnes ont assisté, participé à des conférences, témoignages et échanges autour de la thématique :

«Travailler ensemble pour prévenir le suicide. Souffrances psychiques, comment puis-je agir ? »

Au fil de cette journée, des problématiques diverses ont été mises en exergue, notamment la nécessité de mettre en place des vecteurs de communication permettant de détecter les signes de passage à l’acte, l’utilité de faire émerger une prise en charge pluridisciplinaire, l’importance de renforcer l’approche thérapeutique qui consolide l’émergence de la sécurité affective et l’estime de soi.

Cette journée d’échanges s’est clôturée par une conférence-débat intitulée « Magico-Religieux et suicide. Djiab an koy ! », où sont intervenus des professeurs, Docteurs, anthropologues mais aussi l’Archevêque de Martinique.